Quand rien ne me parle
Gris neutre dans la parole
ramasse ma colère en
exorbitant ramage d’un
reflux qui n’exige plus
rien qui ne me soit
Donné comme cheval
mené à la longe, soufflant
travers perles qui glissent
aux soies de ses naseaux
en scandale minuscule
Perdu comme l’image propre
prédatrice du dire floué,
relance imprécative d’y vivre
engagé de s’y esseuler
qui tente le raccord
Accueilli comme maladresse
d’y prendre sérieux à la voix
sans bouffonner ce qui nous fit
parlants, partant séparés
de pouvoir se la jouer
Livrant l’origine, généalogique de
nos dires sans réclamer
telle vie de la voix de fond
mention de nos acabits,
catalogue des errances
Nommé pour moi la claque
retape sans spectacle vivant
juste vieille branche de l’entretien
insu, ramené de silence
en réclame d’oubli
J’y vis contre
adossé du désir